Imagerie végétale Une journée de rencontre entre entreprises et chercheurs
Une journée organisée au Cirad* sur l’imagerie cellulaire à destination des entreprises, a mis en évidence les atouts de cette discipline. Grâce à une équipe de chercheurs spécialisés et des équipements uniques en Europe, l’imagerie végétale permet de répondre à des questionnements ou problèmes en R & D que peuvent rencontrer les entreprises.
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Une journée de rencontre entre des entreprises et les chercheurs de la plateforme PHIV (Plateforme d’Histocytologie et d’Imagerie Végétale) a eu lieu vendredi 15 février sur le campus du Cirad à Montpellier (34). Cette journée était vouée à faire connaître et promouvoir la plateforme PHIV, à présenter les équipements et détailler des exemples d’applications ou réponses à des problèmes déjà apportées par les chercheurs à des entreprises. Plus de trente entreprises et environ 100 participants étaient présents à cet événement.
La plateforme PHIV est constituée des deux unités de recherche BPMP (Biochimie et physiologie moléculaire des plantes) et AGAP (Amélioration génétique et adaptation des plantes méditerranéennes et tropicales), avec au total 11 chercheurs, ingénieurs et techniciens du Cirad, de l’Inra et du CNRS.
De nombreuses applications
Au cours des quinze dernières années, la plateforme a travaillé avec une vingtaine d’entreprises. Les applications et questions auxquelles peut répondre l’imagerie végétale sont nombreuses dans les domaines de l’agriculture, en agroalimentaire, phytothérapie ainsi que dans l’industrie textile et des biomatériaux.
Pour exemple, l’Institut français du vin (IFV) était confronté il y a quelques années à un dépérissement qui touche un cépage particulier : la Syrah. La biologie moléculaire n’avait pas apporté de solution, mais l’imagerie végétale a permis aux chercheurs de PHIV de détecter un marqueur précoce de la maladie. Cela a permis une sélection, et ainsi, de minimiser les risques d’apparition.
La plateforme n’a pour l’instant pas été sollicitée par des entreprises horticoles ou du paysage pour travailler sur des sujets concrets mais les chercheurs assurent être ouverts aux propositions.
Des équipements uniques
Un des atouts de cette plateforme repose sur des équipements innovants, notamment en ce qui concerne les microscopes. Une nouvelle serre haut de gamme, financée par la région Occitanie et l’État, devrait être inaugurée d’ici la fin juin 2019. Elle est constituée de plusieurs chapelles (serres) et des chambres de cultures (à l’obscurité). La luminosité, la température, l’humidité… tout est automatisé et les différents paramètres sont très finement contrôlés.
Léna Hespel
*Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement.
Pour joindre l’équipe de PHIV : imagerie@cirad.fr
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